Publicité

Six nations: l'Angleterre débute par un exploit au pays de Galles

7 février 2015, 07:54

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Six nations: l'Angleterre débute par un exploit au pays de Galles
Ils ont pris date. Sept mois avant de recevoir le pays de Galles à Twickenham (26 septembre) lors de la 2e journée de la Coupe du monde, les Anglais ont marqué leurs adversaires au fer rouge, en décrochant au Millennium leur premier succès depuis 2011.
 
A plus court terme, le XV de la Rose s'est idéalement lancé dans la compétition, alors que le sélectionneur Stuart Lancaster attend désespérément un premier titre pour sa génération lancée après le Mondial-2011.
 
Handicapée par l'absence sur blessure d'une douzaine de joueurs majeurs (Tuilagi, Farrell, Barritt, Morgans...), l'Angleterre a montré la profondeur de son réservoir, à l'image du centre Jonathan Joseph (23 ans, 6 sél) et de l'ailier Anthony Watson (20 ans, 4 sél). Auteurs chacun d'un essai, les deux joueurs de Bath ont illuminé par leur activité une rencontre pourtant bien mal entamée.
 
Car les Gallois, après avoir scandé devant plus de 72.000 spectateurs bouillants leur hymne "Land of my fathers", avaient d'entrée pris à la gorge leurs adversaires. Et défilaient alors les souvenirs de la cuisante leçon infligée à l'Angleterre (30-3) en clôture de l'édition 2013.
 
Mais les hommes de Warren Gatland, qui devront aussi composer dans leur poule de Coupe du monde avec l'Australie, n'ont pas su préserver leur avantage, matérialisé par un 10-0 infligé dans les huit premières minutes. Une pénalité de l'arrière Leigh Halfpenny, puis un essai du demi de mêlée Rhys Webb, à la suite d'un excellent travail du N.8 Toby Faletau, avaient fait souffler un vent de folie dans les travées d'un Millennium extatique.
 
Mais c'était sans compter sur les insoupçonnées ressources anglaises.
 
- Les Gallois à mi-temps -
 
Supérieurs en conquête statique, les partenaires de Chris Robshaw capitalisaient sur une bonne mêlée pour lancer leur jeu. L'arrière Mike Brown exploitait à la perfection un deux contre deux dans le fermé, avec un petit coup de pied rasant récupéré par Watson qui n'avait plus qu'à aplatir.
 
Les Gallois reprenaient huit point d'écart à la pause grâce à une pénalité de Halfpenny, puis un drop de Dan Biggar (16-8), en montrant toutefois d'inquiétantes lacunes sur les phases arrêtées.
 
Ces carences étaient punies en seconde période par des Anglais plus précis et puissants devant. En infligeant d'entrée vingt temps de jeu joués à 100 à l'heure, les hommes de Lancaster étaient récompensés d'un essai de Joseph qui se débarrassait de quatre défenseurs (16-15, 45).
 
Solidaires en défense et extrêmement agressifs, les Anglais basculaient devant à l'heure de jeu sur une pénalité de l'ouvreur George Ford (18-16, 61). Ils ne lâchaient plus ce court avantage arraché avec courage et intelligence tactique, manquant même deux énormes occasions d'essais par Haskell et Attwood.