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Grève dans l’industrie sucrière: le JNP assouplira-t-il sa position?

23 novembre 2014, 20:26

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Grève dans l’industrie sucrière: le JNP assouplira-t-il sa position?

«Ces nouvelles propositions ne permettent pas d’aboutir à un accord juste et équitable pour les deux parties.» La Mauritius Sugar Producers' Association (MSPA) commente ainsi une correspondance reçue, hier soir, du ministère du Travail concernant de nouvelles propositions du Joint Negotiating Panel (JNP). 

 

Dans un communiqué émis, ce lundi 24 novembre, les sucriers explicitent leur refus tout en se disant en présence d’informations selon lesquelles des discussions ont eu lieu entre les techniciens du ministère et le JNP.  «Les membres de la MSPA  sont dans l’attente d’un document officiel expliquant la nouvelle position du JNP, qui aurait évolué depuis ce matin», précise le communiqué.

 

Revenant sur les dernières propositions du JNP qu’ils ont  refusées, les sucriers relèvent  qu’au-delà de la demande d’augmentation de 15%, qui était au‐dessus de la proposition du ministre lui‐même, soit 13% étalés sur 4 ans, les syndicalistes refusaient toujours que le litige et les points de la MSPA soient considérés dans le cadre d’un arbitrage. «Le JNP demandait encore à ce que certaines ‘conditions sine qua non’ soient entendues par le NRB rapidement, alors qu'elles ne font même pas partie des négociations ou des litiges qui ont été déposés soit par la MSPA, soit par le JNP», indique-t-elle. 

 

La MSPA souligne également que le JNP continuait aussi à demander l’inclusion des employés des centrales électriques et des raffineries dans les présentes négociations, «alors qu’ils sont employés par des sociétés différentes, pour certains avec des actionnaires séparés, et qui ne sont même pas membres de la MSPA».

 

Elle refuse de même de revoir le cadre légal autour de l’emploi de 20 % de saisonniers car «ce point est clairement déjà défini dans la loi».  

 

Dans un courrier au ministère, la MSPA a également réitéré sa proposition pour une augmentation salariale intérimaire de 11 % sur 4 ans et qu’ensuite, tous les autres points des deux litiges soient référés pour arbitrage, lequel serait «binding».  Cela «reste la meilleure solution étant donné les positions trop éloignées des deux parties», concluent les sucriers qui insistent sur le fait qu’ils désirent  trouver une solution win/win, qui mettrait fin à la grève le plus rapidement possible, mais dans le respect des droits de toutes les parties concernées.