Publicité

Leur enfant devenu handicapé: un couple réclame Rs 125 M à la Santé

19 octobre 2014, 10:29

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Leur enfant devenu handicapé: un couple réclame Rs 125 M à la Santé

Elle était comblée après avoir mis au monde un petit garçon. Mais la joie de Mala* a été de courte durée. Son fils Brian* a été admis à l’unité des soins intensifs de l’hôpital Victoria, à Candos, peu après sa naissance. Il s’est avéré que le petit garçon souffre de retard mental. Effondrés, Mala et son époux accusent le personnel de l’hôpital d’avoir commis une erreur médicale. Ils ont décidé de porter l’affaire devant la justice et réclament au ministère de la Santé et à l’État des dommages de Rs 125 millions.

 

C’est le 17 septembre 2012 que Mala est admise à l’hôpital Victoria. Le lendemain, vers 5 heures, elle  accouche au forceps. Lorsque Brian est né, il avait des bleus sur le corps et ne respirait pas. Son pouls était très faible. Il a dû être admis d’urgence à l’unité néonatale de soins intensifs.

 

Ce n’est que deux jours plus tard que le père est autorisé à voir son enfant. Il a vu que Brian était entouré de plusieurs appareils. L’enfant avait des bleus sur le corps. Ils auraient été causés par les forceps. Il dit avoir appris que c’est également l’utilisation de cet instrument qui a causé une hémorragie lors de l’accouchement.

 

Par la suite, une anomalie a été découverte au niveau de la tête de Brian. Il a été examiné et a subi un CT Scan de la tête qui a révélé la présence anormale de fluides. Le neurologue a alors informé les parents de Brian que celui-ci devait subir une opération pour évacuer les fluides et une intervention chirurgicale a été pratiquée. Les parents se disent traumatisés par ces événements.

 

Le bébé va bien sur le plan physique, mais il souffre d’un handicap mental. Les parents de Brian sont moralement affectés et soutiennent que leur fils n’aura jamais une vie normale à cause de la négligence et de l’imprudence du personnel de l’hôpital Victoria.

 

Dans sa plainte, la mère soutient que le médecin en charge de l’hôpital lui aurait dit: «Mo byen sagrin sa ki finn arive avek ou bebe. Malerezman inn ariv bann erer pendan lakousman. Me si ou pou al de lavan mo pou gagn problem ek tou responsabilite pou tom lor mwa akoz mo ti an sarz sa lopital-la hier.» C’est la déclaration de ce médecin qui a fait que la jeune mère croit désormais dur comme fer que son bébé a été victime d’une erreur médicale.

 

Le procès a été appelé devant le Master and Registrar jeudi dernier et a été renvoyé au 3 novembre. Les parents ont retenu les services de Me Rama Valayden, avocat, et de Me Kaviraj Bokhoree, avoué.

 

* Prénoms modifiés