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Activités nautiques: la Tourism Authority renforce le contrôle

13 septembre 2014, 22:17

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Activités nautiques: la Tourism Authority renforce le contrôle

Il n’avait que 17 ans. Et ce qui devait être des vacances de détente à l’île Maurice avec sa famille a viré au drame. Ce jeune Britannique avait trouvé la mort alors qu’il était parti nager avec les dauphins, le 29 août dernier. D’aucuns montrent du doigt le skippeur qui se retrouve face à une charge d’homicide involontaire. Pour éviter de tels  drames, la Tourism Authority a, pour sa part, renforcé les mesures de sécurité autour de ces activités.

 

Une des premières modifications porte sur l’obligation d’avoir un assistant qui doit impérativement accompagner le skipper et un kit de premier secours pour les sorties en mer. De plus, les inspecteurs et les gardes-côtes devront  aussi faire régulièrement des patrouilles.

 

Avec ce drame, la vente d’excursion proposant la nage avec les dauphins revient également sur le tapis. Et de plus en plus les opérateurs sont conscientisés sur le fait que cette activité  nuit considérablement à l’environnement marin. Déjà, en mai dernier, Solis Indian Ocean, membre de l’Association of Inbound Operators (Mauritius) (AIOM) avait pris les devants avec le gel de la vente et la promotion de ses activités liées à la nage avec les dauphins. Un gel survenu à la suite d’un «manque de respect persistant des opérateurs envers les réglementations qui visent à contrôler cette activité

 

Désormais, les 20 membres de l’AIOM  rejoignent la Tourism Authority dans sa démarche. Cela, suivant la décision du dernier comité de direction de l’association, tenu il y a une semaine. «L’objectif est d’assainir, avec une hausse du nombre d’opérateurs, cette situation assez folklorique mais dangereuse qui prévaut dans la baie de Tamarin tous les matins,  et cela dans un souci de protection de l’environnement marin. Nous ne souhaitons pas que les dauphins disparaissent de nos lagons», explique Bruno Lebreux, président de l’AIOM.

 

 

 

En même temps, l’association affirme ne pas souhaiter pénaliser les opérateurs qui exercent dans ce secteur d’activité. «Au contraire, nous les encourageons à privilégier le dolphin watching à une distance raisonnable, selon les paramètres établis par l’autorité concernée. Le tout dans la discipline pour le bien de tout le monde, de nos clients ainsi que  pour l’image de Maurice», poursuit Bruno Lebreux.