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NRB: Shakeel Mohamed affirme avoir les «mains liées» à cause des syndicalistes

30 juillet 2014, 18:52

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NRB: Shakeel Mohamed affirme avoir les «mains liées» à cause des syndicalistes

«Si les syndicalistes n’avaient pas insisté, en août 2013, pour obtenir un accord collectif concernant une augmentation salariale de 19 %, il n’y aurait pas eu de blocage légal.» Selon Shakeel Mohamed, qui a animé un point de presse, ce mercredi 30 juillet, l’accord collectif signé avec les syndicats du transport public suite à une grève générale dans ce secteur en août 2013, empêche toute augmentation salariale pour les trois prochaines années.

 

Selon le ministre du Travail, les syndicalistes avaient demandé une révision des conditions de travail et des salaires dans ce secteur en décembre 2012. «Suite à cette requête, en avril 2013, j’ai demandé au National Remuneration Board de se pencher sur le dossier et de faire des recommandations. Toutefois, en août 2013, les syndicalistes ont insisté pour signer un accord collectif sur les salaires, sachant que cela les empêcherait de négocier les salaires jusqu’en 2016», avance-t-il.

 

>Déclaration du ministre Shakeel Mohamed ce mercredi 30 juillet.

Shakeel Mohamed ajoute que le National Remuneration Board (NRB) a soumis une première ébauche de son rapport en 2014. Une hausse salariale pouvant atteindre les 34 % avait été recommandée. «A la soumission de cette ébauche, trois options se présentaient à moi. Je pouvais accepter, refuser ou faire des commentaires pour des amendements. J’ai demandé des amendements parce que nous ne pouvons pas négocier une autre hausse salariale jusqu’en 2016 à cause de l’accord signé. Du coup, tout ce qu’il reste à discuter, ce sont les conditions d’emploi dans le secteur», souligne le ministre.

 

«La loi et la convention 154 du Bureau international du travail m’empêchent de prendre en considération les recommandations du NRB en ce qu’il s’agit des salaires parce que l’accord n’a pas encore expiré. Si j’accorde cette augmentation (selon le NRB), les compagnies d’autobus peuvent me poursuivre et le Bureau international du travail me condamner», déplore le ministre.