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L’hépatite, cette maladie silencieuse

28 juillet 2014, 21:03

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L’hépatite, cette maladie silencieuse
On commémore, en ce lundi 28 juillet, la Journée mondiale contre l’hépatite. Cette maladie silencieuse affecte les toxicomanes, les patients ayant subi des transfusions sanguines, ceux qui ont des rapports sexuels non protégés, et les professionnels de la santé, entre autres. 
 
«L’hépatite, caractérisée par l’inflammation du foie, est une maladie asymptomatique qui évolue pendant 20 à 25 années. D’où l’importance de faire le diagnostic tôt afin de pouvoir la traiter, et de prévenir d’autres infections», affirme le Dr Zouberr Joomaye, spécialiste en médecine interne. 
 
A Maurice, dit-il, ce sont les types B et C qui sont les plus communs. En effet, le premier se transmet par voie sanguine et sexuelle, alors que le second est transmis par contamination sanguine. 
 
Les personnes les plus à risque sont les toxicomanes, les patients ayant subi des transfusions sanguines, ceux qui ont des rapports sexuels non protégés, et les professionnels de la santé. Les malades sont généralement âgés entre 20 et 50 ans. 
 
«Cela dit, il n’y a pas réellement d’âge pour se faire dépister. Vu que c’est une maladie silencieuse, il est conseillé de se faire consulter très tôt», fait ressortir le Dr Zouberr Joomaye. Si la maladie n’est pas identifiée à temps, poursuit-il, l’hépatite risque de se transformer en une cirrhose du foie, et peut même provoquer un cancer. 
 
Les symptômes tardifs de l’hépatite sont une fatigue généralisée, la jaunisse, le gonflement du ventre, l’amaigrissement et la fièvre. Ceux qui sont atteints de l’hépatite doivent suivre un traitement à base de comprimés pendant plusieurs années, tandis que les cas d’hépatite C sont traités à travers des cachets et des injections régulières durant une période d’environ 6 mois.