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Les pêcheurs de banc présentent leurs excuses à Jim Seetaram

24 juillet 2014, 16:31

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Les pêcheurs de banc présentent leurs excuses à Jim Seetaram

 

«Ce qu’a dit ce pêcheur n’engage que lui. Il doit en assumer la responsabilité.» Les pêcheurs de banc soutiennent que les déclarations d’un de leur confrère, relayé par un hebdomadaire du week-end, ne reflètent en aucune façon leurs sentiments face au ministre Jim Seetaram. Un pêcheur de banc avait en effet accusé le ministre des Coopératives de «ne pas tenir sa parole».

 

Lors d’un point de presse, ce jeudi 24 juillet, au centre social Marie Reine de la Paix, à Port-Louis, ils se sont empressés de clarifier la situation, car le ministre a semble-t-il pris la mouche et ne souhaite plus les recevoir. «L’honorable Jim Seetaram nous a beaucoup aidés depuis qu’il nous a rendu visite au Jardin de la Compagnie lors de notre grève de la faim. Nous lui présentons nos excuses», soulignent les pêcheurs.

 

Ils étaient représentés par le Comité de soutien aux pêcheurs de banc et leur syndicat, mais aussi par la coopérative nouvellement créée avec l’aide du ministre. Mustapha «Gandhi» Mohamed en est d’ailleurs le président. Plusieurs réunions ont été organisées avec l’aide de Jim Seetaram, et plusieurs solutions ont été trouvées, indique ce dernier. Mais «il reste encore beaucoup à faire».

 

Ils réclament, entre autres, une rencontre avec le Premier ministre, mais aussi que des bateaux de pêche de bancs offerts par le gouvernement aux pêcheurs rodriguais leur soient remis. «Ces cinq bateaux pourrissent à Rodrigues parce qu’ils ne sont pas équipés de glacière. Si l’on nous les donne, nous les équiperons nous-mêmes et nous en ferons bon usage», soulignent les pêcheurs.

 

La compensation aux pêcheurs lors de la saison d’hiver a également été évoquée, tout comme les difficultés des pêcheurs mauriciens à trouver place parmi les équipages des propriétaires de bateaux. Ces derniers, soutiennent-ils, exigent un certificat de moralité des pêcheurs mauriciens, chose que «Gandhi» soutient n’avoir «jamais vu depuis que j’ai commencé à travailler sur les bateaux dans les années 70».

 

Parallèlement, la démission de Nicolas Von Mally, le ministre de la Pêche, a une nouvelle fois été demandée.