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Restructuration de la DBM: 35 sur 120 employés resteront en poste?

23 avril 2014, 13:22

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Restructuration de la DBM: 35 sur 120 employés resteront en poste?
«Il y a peut-être un chiffre qui a été évoqué sur le nombre d’employés, mais rien n’a été décidé. On n’a pas encore signé de Memorandum of Understanding», confie une source officielle suivant le dossier restructuration à la Development Bank of Mauritius (DBM). En fait, au sein de cette banque, l’on souligne que seuls 35 employés sur 120 conserveront leur poste. Mais si notre source n’évoque pas de perte d’emploi, elle confirme cependant que ceux retenus seront sélectionnés après interview auprès des nouveaux patrons. Le reste de la main-d’oeuvre, indique-t-elle, sera redéployée dans les autres corps parapublics notamment.
 
Ce qui ne manque pas mécontenter les syndicalistes. «Nous ne savons rien sur les négociations et on entend dire que seulement 35 des 210 employés seront conservés», dénonce le président de la DBM Staff Association, Dadoo Bhugurutty. Devant l’absence de réponses claires, le syndicat a, dans une lettre restée jusqu’ici sans réponse, lancé un ultimatum aux autorités. «Nous avons donné jusqu’au 19 mai au ministère. Si on ne nous contacte toujours pas pour négocier, nous ferons tous les jours un sit-in à la rue La Chaussée, de 12 heures à 12 h 30», déclare Dadoo Bhugurutty. 
 
C’est lundi que la décision du sit-in a été prise. Les modalités de cette manifestation peuvent étonner car les 30 minutes durant lesquelles elle se tiendra coïncide avec l’heure du déjeuner et n’affectera en rien le fonctionnement de la DBM. Dadoo Bhugurutty explique qu’il s’agit, avant tout, d’envoyer un message. «Nous voulons que le gouvernement sache que nous sommes en colère et attirer l’opinion publique sur notre situation», dit-il.
 
Notre source au sein de la DBM souligne que les discussions avec les syndicalistes seront engagées «en temps et lieu», expliquant que c’est encore prématuré vu que seul un draft de l’accord a été circulé pour le moment. 

 

Or, ces derniers ne comptent pas se laisser faire. 

 
La garantie apportée à l’Assemblée nationale, le mardi 1er avril, quant au fait que personne ne serait forcé d’opter pour le Voluntary Retirement Scheme n’a pas suffi à rassurer. «Qu’arrivera-t-il au reste des employés ? Ils vont sûrement être redéployés, mais par la suite, quelles seront leurs perspectives d’avenir ?» se demande-t-il.